Taxe Tobin-Spahn: au Parlement Européen 536 voix Pour, 80 voix Contre - Préparation du G20 de Toronto
Par Thomas, le Cimbre le 14. mars 2010, - Catégorie : Bretton Woods II, Green New Deal, Système Monétaire International - Lien permanent
La Grèce est victime des critères de convergences de Maastricht et du Pacte de Stabilité qui fondent l'Euro et l'Euro-Zone. Elle est victime du Traité de Lisbonne et de la Libre Circulation des Capitaux. Elle est victime d'Ecofin, de Jean-Claude Juncker et de l'Euro-Groupe, des Directives Européennes et de la BCE. Toutes les économies européennes sont adossées en réalité sur des Critères de Divergence qui auraient dû établir "la Concurrence libre et non faussée et qui crée la richesse et tend au plein-emploi". Les politiques européennes de la Commission de Bruxelles soutenues par le Parlement européen ont organisé la désintégration économique régionale sur le continent européen directement avec les opting-out britanniques et irlandais ou indirectement avec l'inachevé de la politique européenne macro-économique, budgétaire et fiscale et avec la politique absente de l'emploi et de la croissance.
Bientôt mes lecteurs comprendront que ce qu'ils prennent pour des désirs de "Grand-Soir" émanant de ce qu'ils prennent pour de la "Gauche-de-la-gauche", ou de "l'Extrême gauche", n'est rien d'autre que des désirs de petit citoyen qui réclame que justice économique soit faite. Le 15 novembre 2008 j'avais écrit que le G20 oublie la Taxe Tobin Spahn contre les spéculations systémiques et la Taxe Tobin. Avec ladite crise j'étais exaspéré de la répétition inutile des G20 dont le seul objectif était de créer de l'illusoire relance avec des politiques expansionnistes de création monétaire, qui n'a créé que la plus grosse bulle monétaire issue de la planche à billet et qui n'a nourri que le marché des transactions financières spéculatives adossées sur les chimères des CDS. A présent, et avant le prochain G20 de Toronto du 26 juin 2010, tout le monde se rend compte que que la relance keynésienne a été dévoyée par les systèmes bancaires et les fiducies et qu'il n'y a jamais eu de frémissement de relance, de green shoots, de recovery et que les banques ne prêtent plus entre elles et qu'elles ne prêtent plus pour des projets économiques, industriels et commerciaux. En réalité le Parlement Européen n'est pas porté par sa bravoure avec une telle Résolution mais par la peur devant l'imminent bank run qui aura lieu dans lequel les épargnants vont prélever tout ce qu'il reste sur leurs comptes de banque.
La Taxe Tobin a toujours été soutenue et promue par Joseph Stiglitz. Le 11 mars 2010, le Parlement Européen s'est prononcé massivement avec une majorité de 536 voix contre 80 pour proposer une "étude d'impact" sur l'introduction de la Taxe Tobin. Et le Parlement Européen prépare, avec l'idée d'une introduction d'une Taxe Tobin, une compensation qu'il saura opposer à un climat généralisé de révolte en Europe alors que la Commission de Bruxelles aura créé un FME - Fonds Monétaire Européen qui sera la bad bank européenne qui organisera à grande échelle le bail out des dettes publiques (grecques) pour organiser en cachette le bail out des grandes banques européennes des pays européens "du Nord". Les libertariens sont depuis le vote de la Résolution du 11 mars 2010 furieux contre le Parlement Européen et vous expliquent que son groupe majoritaire de droite, le PPE, est un groupe du centre et non pas de "centre droit".
Il est étonnant que seulement maintenant, en mars 2010, Juncker et
Angela Merkel avancent l'idée de la création d'un Fonds Monétaire
Européen (FME). Et une fois de plus, ils en oublient le rôle fondamental
que
peut jouer un tel fonds monétaire international: le rôle du FMI, mais
déshabillé de son ingérence néo-libérale et de ses clauses d'attribution
de prêts qui imposent comme le FMI une libéralisation totale de tous
les marchés et une compression de la dette publique, sans analyser leur
impact sur une économie nationale et l'intégration régionale des pays.
En Afrique se fait de plus en plus
corps l'idée d'un "protectionnisme intelligent". En l'état
actuel, un transfert de l'argent des contribuables vers un Fonds
Monétaire Européen constitue une violation de la Clause de No Bail Out
du Pacte de Stabilité et de Croissance qui fonde l'Euro et l'Euro-Zone.
Ceci démontre que l'Europe repose avant tout sur une chimère divisante parce
qu'elle n'a pas jugé nécessaire de prévoir la défaillance d'un État
Membre et les moyens d'y répondre, comme elle n'avait pas jugé
nécessaire d'organiser son institut de statistique EuroStat autrement
que comme une boîte aux lettres. L'Europe voulait croire au commerce des
commerçants. La subite volonté de créer un FME ne provient que de la
volonté de réaliser sur le dos des contribuables européens, un bail-out
des banques européennes qui détiennent les Bons du Trésor grec. Et comme
les banques européennes qui détiennent ces Bons du Trésor grec sont
domiciliées dans les pays fondateurs de l'Europe, l'Euro ne repose donc
que sur des critères de divergence entre les 16 "pays du nord" et "pays
du sud" parce qu'il n'existe ni cadre économique ni force centrifuge qui
les font converger. Un paquet d'aide à la Grèce de 25 à 30 milliards
d'euros sera de toute manière nécessaire pour la sortir momentanément
des griffes de la Goldman Sachs et de ses agents non-secrets comme Peter
Sutherland, actuel Président pour l'Europe du Comité Directeur de la Trinationale et l'ancien Commissaire responsable de la politique de Concurrence, Charles de Croisset, Otmar Issing, Petros Christodoulou,
Lord Griffiths, Mario Draghi, etc... (voir
article n°2 au sujet de la Crise de l'Ouzo). Les pays
européens non membres de l'Euro-Zone préfèrent une aide du FMI pour la
Grèce.
En introduisant la taxe Tobin, l'Europe ne ferait que de suivre le Brésil qui l'a introduite depuis le 20 janvier 2009. Les médias se sont appliqués à cacher cette information. L'Europe devra pourtant aller bien plus loin, parce que le ressaisissement idéologique de ce qui se désire être le ressaisissement idéologique de l'après-crise est en marche forcée. Partout les libertariens pilotés ou non par l'Internationale de la Goldman Sachs, la Trinationale ou Bilderberg ou l'Institut Ludwig von Mises qui est le think tank de la conception néo-libérale de Augustus von Hayek, s'attèlent à museler l'imaginaire des peuples en élaborant des slogans anti-Keynes pour expliquer que les marchés doivent être laissés à eux-mêmes et que les injections keynésiennes sont tout autant à bannir que l'économie planifiée des systèmes totalitaires communistes prolétariens. Les néo-libertariens à la von Mises sont aussi entrain de vous expliquer qu'il faut revenir à une bonne dose d'inflation réelle alors que jusqu'à présent ils vous expliquaient que le Nairu était nécessaire pour stabiliser les prix et pour déprécier la valeur travail et pour maintenir un certain niveau constant de chômage destiné à garder les travailleurs encore en activité sous la cloque de l'insécurité et de la non-revendication salariale dans la globalisation. A présent ces néo-libertariens voudraient qu'une inflation située un peu en-dessous de l'hyperinflation existe de manière durable pour faire disparaitre les dettes et pour cautionner le vol des richesses qui est planifié et mis en œuvre par le système de criminalité financière en bandes organisées de la spéculation de cette économie post-réelle qui représente 90% des "créations de richesses" des économies nationales.
L'Europe tergiverse sur la faisabilité et sur l'impact d'une taxe sur les transactions financières, mais d'autres pays que le Brésil agissent. L'information reste sous le boisseau, parce que les médias de l'Hémisphère riche ont tout intérêt à suivre les consignes de leur propriétaires et donneurs d'ordre. Depuis novembre 2009, le Brésil prélève auprès des investisseurs étrangers en plus une taxe de 2% pour l'achat d'action et pour les placements. Depuis décembre 2009 Taiwan a interdit aux étrangers de placer des capitaux sur des marchés à termes. La Russie, l'Indonésie et l'Inde vont introduire des mesures similaires pour stopper la libre circulation des capitaux si elle ne sert pas à financer des investissements à long terme. Dans ce temps l'Europe tient encore le discours au sujet de la perte d'un avantage concurrentiel, si elle se mettait à faire de même. Le Brésil, Taiwan, l'Indonésie, la Russie, et l'Inde veulent éviter la création d'une bulle spéculative et une inflation.
L'économie néo-libérale est un travestissement de religion dans
laquelle le clergé régulier des économistes et influenceurs néo-libéraux
se fond dans le clergé séculier de Wall Street en conférant à sa main
les pleins pouvoirs et en la dégageant de sa responsabilité
patrimoniale, morale, civile, pénale et sociale. Le gouvernement US a
offert depuis octobre 2008 à Wall Street $13 trillions (13000 milliards)
pour lui payer son bail-out qui n'apporte rien à l'économie réelle. Ces
13 trillions sont prélevés dans la paroisse US et du reste du monde
avec les déficits budgétaires et l'émission des Bons du Trésor US
arrivant à maturité à 30 ans dans deux générations. Ce bail-out public
n'est pas mathématiquement remboursable par les sujets de la paroisse
US. Il faudra recourir à la succussion hippocratique de la main vibrante
de l'hyperinflation pour ramener la valeur de la dette à zéro. Au
passage l'hyperinflation dépréciera toute épargne et tout placement. La
croissance sera appauvrissante pour tous, le travail et les énergies
investies par les peuples "riches" du haut-phalanstère auront aussi
perdu toute leur valeur. L'État dépréciera ses services publics et les
ramènera au niveau de ceux du Tiers-Monde. Les réseaux ferroviaires ne
seront plus entretenus et les trains vont dérailler.
La main
vibrante n'existe pas, elle est concentré de l'irresponsabilité
globale des banksters qui ont été embauchés pour exercer une tâche comme
des pokercracks qui vivent dans l'esprit du "après-moi-le-déluge". Le
système des incitations par les boni est une légitimation du crime en
bande organisée qui devra être poursuivi au civil et au pénal comme le
dealer du coin. Les décideurs politiques, mais aussi les électeurs et
les Travailleurs n'auront plus à soutenir ce modèle de société. Les
alternatives politiques parlementaires existent, le peuple et l'Europe
doivent devenir
démocratiquement adultes. A l'avenir, il faudra qu'une Commission
européenne
paritaire et publique de contrôle et de surveillance intervienne dès
l'apparition de bulles systémiques. Il faudra qu'il n'y ai plus
d'activité fantôme Over the Counter faites hors bilan et que les
activités d'accession à de la liquidité se réalisent sous contrôle et
surveillance et il faudra instaurer la taxe Tobin-Spahn comme
au
Brésil depuis le
20 octobre 2009
pour mettre fin à cet infantilisme spéculatif de gros bébé qui attend
sa purée. Il faudra que EuroStat
aie accès directement aux données de la comptabilité nationale de
chaque membre de l'Euro-Zone, bien que les membres européens viennent
encore de s'y opposer la semaine dernière malgré la fraude manifeste et
avérée depuis 2001 de la Grèce.
Le Parlement Européen de Strasbourg veut que Bruxelles étudie l’introduction d’une Taxe sur les marchés financiers. La Résolution du Parlement Européen demande à l'exécutif de l'UE "d'examiner soigneusement" les avantages et les inconvénients d'une telle taxe. Le Parlement Européen avait déjà repoussé la Taxe Tobin en janvier
2000.
Attac, l'association qui était née en France sous l'appellation politique "Association pour une taxation des transactions financières pour l'aide aux citoyens", est mondialement active et représentée dans tous les pays et exige une démarche unilatérale européenne si les USA et le Japon se prononçaient contre une telle taxe au prochain G20 de Toronto du 26 juin 2010. Cette semaine le Parlement européen a voté cette Résolution adressée à la Commission avec une majorité historique de 536 voix contre 80. Il ne faut surtout jamais se réjouir de telles Résolutions émanant du Parlement Européen parce que le Parlement européen connaît parfaitement le jeux pervers démocratique qui existe entre lui-même, la Commission et le système d’amendements qui liquéfie toujours dans un mièvre consensus ses résolutions "progressistes" ou qui fait passer quelques mois plus tard la santé dans la Directive Service alors qu’il s’était formellement prononcé contre quelques mois auparavant. Le Parlement Européen est coutumier des lustrations libérales. Souvent le Parlement Européen simule des avancées politiques en sachant qu’il obtiendra de la Commission exactement la réponse opposée mais sous un packaging qui fera par exemple passer tout le Titre III du Traité Constitutionnel Européen - qui avait été rejeté avec le NON, le NEJ et le NO irlandais - dans le Traité de Lisbonne appelé Traité Simplifié. Le Parlement français avait aussi voté en 2001 lors de la mandature du Président Chirac l'introduction de la Taxe Tobin... "à condition que les autres États fassent de même". Cette taxe s'était alors transformée en France en taxe sur les tickets d'avion. La Belgique en 2004 et le Canada s'étaient aussi prononcés il y a dix ans pour une Taxe Tobin... à condition que. Le Brésil ne bavarde pas et l'a introduite le 20 janvier 2009, ce qui n'a pas chassé ni freiné sur son territoire les investisseurs étrangers. L'Argentine avait fait pareil dans le passé ainsi que momentanément les Tigres lors de la Crise Asiatique. La ministre française de l'Économie Christine Lagarde, UMP, s'était moquée en mai 2009 de son collègue Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères, anciennement PS, qui s'était déclaré favorable à l'instauration de la Taxe Tobin avec ces mots suivants: "Vous savez, quand les ministres des Affaires étrangères se mettent à sortir la boîte à idées finances, on peut tout attendre".
Le Parlement Européen feint aussi de répondre aux alter-mondialistes qui lancent à l’échelle européenne une pétition adressée aux Gouvernements des Pays industrialisés et émergents du G20. Les alter-mondialistes veulent que le G20 du 26 juin 2010 de Toronto décide l’introduction de la taxe Tobin. Je rappelle que James Tobin, sans doutes devenu sénile dans les années 90’, s’était lui-même distancié de la taxe qui porte son nom et s’était rallié à la folie catallactique des marchés spéculatifs. Pour les alter-mondialistes "les Pays du G20 ont mobilisé des centaines de milliards de $ pour sauver les banques et le système financier, mais les problèmes sociaux urgents et le changement climatique ne sont pas traités avec la même détermination et les mêmes moyens financiers nécessaires". En réalité les Pays ont mobilisé 14.000 milliards de $ pour sauver les banques. Je rappelle qu'il ne faut que 30 milliards par an pour éradiquer la faim dans le monde selon la FAO. Parmi les auteurs de la Pétition il y a à côté d’Attac les organisations écologiques comme Friends of the Earth et des Organisations pour le Développement comme Weed (Weltwirtschaft, Ökologie & Entwicklung - World, Economy, Ecology & Development; pétition en français; pétition en anglais et pétition en allemand >>> sur Make Finance Work for People and the Planet) ou Robin Hood Tax Campaign.
Le Parlement Européen bavarde et tergiverse depuis longtemps sur la possibilité, la faisabilité et l'impact d’une taxe financière sur les transactions financières. Le Parlement Européen admet "qu’il y a de 70 à 90 fois plus de transactions financières spéculatives dans le monde que de transactions liées à l’économie réelle". Je vous explique depuis longtemps sur mon site que l’économie financière crée du PIB fictif d’initié qui n’est conservé que dans le joyeux ghetto du monde de la finance auquel les gouvernements accordent une assurance vie sur le dos des contribuables et de deux générations futures avec le ballet de bail out des systèmes bancaires et d’assurance. Avec un tel système ordolibéral aucune comptabilité nationale n’est possible, comme aucune politique macro-économique et budgétaire, comme aucun système de reconnaissance de la valeur travail et de la rémunération des Travailleurs (Travailleur est la Terminologie officielle des Communautés Européenne).
Pour le Parlement Européen „Une taxe sur les transactions financières peut aider à réinstaurer une saine balance. Il est clair que les petits investisseurs privés ne seront pas obligés de s'en acquitter, si cette taxe est prélevée au niveau international par Bruxelles, et une telle taxe n’a de sens que si elle est prélevée au niveau international". Apparemment le Parlement Européen n'a pas étudié la démarche solitaire et concrète du Brésil qui fait ses preuves depuis le 20 janvier 2009. Attac exige du Parlement Européen de se prononcer pour une introduction unilatérale de la Taxe Tobin dans la Région Europe. Nous avons ici une application concrète de ce que j'appelle le "protectionnisme intelligent" et qui m'a été inspiré par les sites web des coopératives agricoles du Burkina Faso. Nous ne pouvons plus accepter au non de la "Concurrence libre et non-faussée" la désintégration économique de l'Europe dans le cadre de la globalisation et à cause de sa propre manière de laisser fonctionner l'économie des concurrences.
Les économistes comme Paul Bernd Spahn, Professeur à l’Université de Francfort et l’expert autrichien Stephan Schulmeister de l’Institut de Recherche Économique Wifo ont prouvé depuis longtemps qu’une telle taxe Tobin-Spahn peut fonctionner dans chacune des zones monétaires de l’Euro, du $ et du Yen. Une taxe de seulement 0,05% sur toutes les activités bancaires effectives rapporterait 100 milliards d’Euros. Le même effet de levier (leverage) qui à si criminellement servi à la bulle spéculative fonctionnerait avec une taxe Tobin-Spahn, parce que dans les marchés financiers le long terme commence après la 10ème minutes et les capitaux investis se mutent ensuite sur un autre produit spéculatif dans ce rythme accéléré du High Frequency Trading. Plus les transferts sont multipliés, plus l'effet du Grain de Sable de la Taxe Tobin-Spahn est multiplié. Une telle taxe agit comme un frein sur la spéculation financière et stimule le choix des investisseurs sur les placements productifs adossés sur des projets industriels et commerciaux à long terme. Une taxe Tobin-Spahn de 0,1 à 0,5% stopperait la spéculation à haut risque à court terme sans affaiblir les investissements à long terme. Le risque débile et compulsif des investisseurs institutionnels est alors démoli et la production durable, le travail et la croissance durable sont stimulés. A cette taxe on pourrait ajouter une taxe verte et une taxe emploi pour stimuler le nettoyage climatique et l’embauche. Que personne ne me dise qu’une telle taxe composite stopperait la croissance. Il s’agit de réorienter les 90% de PIB fictif dans le PIB réel, et du PIB il y en a pour payer des salaires, des retraites, de la santé, de l’éducation sans pour autant piller les Pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les PED (Pays en Développement). Il y a toujours de la place, une énorme place pour de la croissance, mais pas pour la croissance de ce PIB fictif d'initié de la classe financière. On n’aurait plus besoin de faire semblant d’imposer la vérité plénipotentiaire du Consensus de Washington pour lequel le trickle-down-effect est garanti pour tous. Cet effet de percolation ne sera pas destiné à l’homme à genoux à terre qui l’attend humble, contrit et sans volonté syndicale. Get up, Stand up.
Commentaires
J'ai reçu un choc, violent. Je n'avais jamais lu quelque chose de pareil. Le type qui a écrit ça est fou. Complètement parano avec ses phrases articulées à l'infini. Ce type est génialement timbré.
je ne suis absolument pas économiste mais j'ai enfin pu lire ce que je ressens depuis des années.
merci.
Get up, Stand up.
Je dis toujours: Get Up, Stand Up, for your mind.
Des rights s'obtiennent toujours par le combat.
Mais l'esprit, ne s'obtient que par le travail, et ceci n'est pas donné, et le seul patron, c'est soi. Mais qui veut avoir soi comme patron? C'est tellement plus agréable de se soumettre à maître à penser.