G20 de Londres - Planche à Billets et Croissance toxique durable - Hypothèque sur 2 générations





La chancelière allemande répète le 28 mars 2009 dans le Financial Time: "This crisis did not come about because we issued too little money but because we created economic growth with too much money, and it was not sustainable growth. If we want to learn from that, the answer is not to repeat the mistakes of the past. We are talking about building a new global financial market architecture.” >>> "Cette crise ne provient pas du fait que nous avons émis trop peu de monnaie mais du fait que nous avons créé de la croissance économique avec trop de monnaie, et ce n'était pas une croissance durable, disait Angela Merkel. Si nous voulons en tirer des leçons, la réponse est de ne pas répéter les erreurs du passé. Nous parlons de la création d'une nouvelle architecture du marché financier global."

Le commerce international est arrêté depuis juin 2008, et depuis le 26 mars 2009, les chiffres commencent à en être publiés. Le Japon à enregistré une chute du commerce extérieur de 49%, l’Allemagne aussi. Ce sont les champions mondiaux de l’export en valeur depuis des années. 

Explication de la "croissance adossée à trop de monnaie" comme l'a dit ce matin Angela Merkel au Financial Times:

Graphique à droite: Il existe une corrélation sur le long terme entre le marché financier (Dow Jones Index Average Earnings, DJIA) et la Currency in Circulation - CinC, la masse monétaire en circulation. Les initiés connaissent cette corrélation qui est à attendre de la Quantitative Easing, la planche à billet qui est mise en place actuellement très massivement par les USA, le Royaume-Uni et la Suisse. Au plus, ils peuvent s'attendre à une croissance basée uniquement sur l'effet technique de la finance.

Il n'y a pas de croissance prudentielle durable à attendre de la création hystérique de monnaie (Quantitative Easing) ou du gonflement systémique de la masse monétaire selon le schéma généralisé à toute l'économie calqué sur le Madoff-Ponzi. La périodicité de la création de bulles et de l'éclatement de bulles, ne peut plus être l'espoir de la croissance économique qui "est de toute façon appuyée sur des bulles" innovantes et qui amènent le bien-être économique et qui fait tendre au plein-emploi d'une concurrence loyale, libre et non faussée.

Le G20 n'aura pas l'intention de se donner les bases d'une croissance prudentielle, sociale, écologique et durable. Le développement prudentiel dans un Bretton-Woods II, un système cohérent et démocratiquement choisi au niveau de la planète avec des instances internationales démocratiques représentatives reste une mythologie. Le déni du paquet climat/énergie commis par la holding de défaisance du G20 est la réalité tangible.



Revenons de nouveau au diaporama du journal Guardian pour vous expliquer le gonflement systémique de la masse monétaire de ces vingt dernières années. La création monétaire courante, on va dire naturelle ou habituelle, n'a été qu'un gonflement systémique qui avait l'effronterie de composer avec le risque systémique, et ceci intelligemment et de manière sûre selon les experts financiers et les agences de notation. Je vous ai déjà expliqué sur mon site l'histoire contemporaine de la privatisation de la création monétaire, ou encore la confiscation de la banque centrale par Wall Street.

Ce diaporama vous montre que tout le système bancaire n'est de toute façon qu'un système pyramidal fantasmagorique, ce qui n'a rien de nouveau, surtout depuis l'annulation par Richard Nixon, Président des USA, en 1971 de la convertibilité or du système de Bretton-Woods qui représentait une couverture en or comme garantie des monnaies. Puis l'obligation des fonds propres imposée aux banques s'est aussi légalement considérablement réduite pour approcher d'une valeur de 5 à 7%, voire de 0% pour les banques d'investissement, pour les instituts financiers dont les activités sont hautement spéculatives et à hauts risques.

Tous les chiffres que je donne à côté de ces 7 graphiques sont recopiés tel quels du diaporama publié par Dan Roberts du journal online Guardian. Billions, trillions, etc... l'essentiel est de connaître le rapport de proportion existant au niveau de cette pyramide.

En français: pour convertir les billions, et pour traduire en langue française etc...
veuillez lire la page non moins ambigüe l'anglais pratique.
- un milliard = 10 puissance 9, soit mille millions
- un billion = 10 puissance 12, soit mille milliards ou un million de millions
- un trillion = 10 puissance 18, soit un milliard de milliards ou un million de billion

1] Réserves en or de la banque centrale: (ce graphique est cliquable, pour mieux lire les chiffres)
Depuis que les banques centrales ont cessé de coupler les devises au prix de l'or, la monnaie est devenue un concept nébuleux: c'est une promesse de payer le porteur plus qu'une provision permanente de richesse. Ce n'est pas pour autant que les banques centrales ne détiennent pas de substantielles réserves d'or et de devises étrangères pour palier aux turbulences financières. Le montant de ces réserves en or est le trésor des banques centrales qui équivaut actuellement à $845 billion exprimé en anglais, soit 845 milliards traduit en français ( ou = 0,845 trillion). C'est le point bleu foncé sur le graphique qui est un rappel discret de combien la valeur de la monnaie peut être l'expression de la confiance ou peut-être plutôt d'une illusion de confiance. Il n'est pas nécessaire pour les banques centrales de détenir une plus grande réserve d'or par ce que l'ultime réponse qu'elles donnent à une crise sévère peut être l'impression de monnaie sur la planche à billet. C'est effectivement ce qui est entrain de se produire au Royaume-Uni et aux USA avec l'intervention qui porte le nom de "quantitative easing" ou "money printing" ou "turning on the printing press" (facilitation quantitative).

Note: selon le groupe de veille, le Gold Anti-Trust Committee - GATA la moitié de la quantité d'or aurait disparu. La Réserve Fédérale et le Trésor américain manipulent subrepticement les réserves d’or pour cacher la mauvaise gestion du dollar américain afin qu’il conserve sa fonction de monnaie de réserve du monde. Lire la suite.

  
2] Le cash en circulation: la mesure la plus étroite de la monnaie est connue par les économistes sous le nom de M0 et comprend tous les billets de banque et les pièces en circulation ainsi que les réserves réglementaires que les banques commerciales sont tenue de garder avec les banques centrales. Du fait du procédé de la formation du crédit décrit dans le tableau suivant, cette manière de décrire la monnaie peut donner un chiffre bien plus petit que le montant théorique du cash qui circule effectivement de manière électronique dans l'économie mondiale. Le montant global de M0 était à peu près de 3.9 trillions de $ en octobre 2008 (le cercle bleu extérieur). Ce montant s'était aussi agrandi en particulier à la suite de l'augmentation de la distribution de monnaie aux USA et en Chine. Cette augmentation avait été induite au début des années 2000 par la baisse par les banques centrales du taux d'intérêt à un niveau historiquement bas pour éviter une récession due au dernier éclatement de la bulle des investissements (crise dot-com, Enron/Worldcom). Depuis que le taux d'intérêt mesure effectivement le "prix" de la monnaie, l'action corrective des banques centrales pour éviter un effondrement économique avait contribué à l'explosion de l'endettement à bon marché, ce qui a fini par conduire à l'effondrement actuel. Certains analystes pessimistes estiment que nous sommes entrain de vivre un super-effondrement économique (super-slump) parce que les banques centrales avaient failli dans leur manière d'apporter les mesures correctrices aux problèmes qui avaient provoqué le précédent effondrement économique.

3] Le système traditionnel des banques: les populations se sont lentement mises à percevoir que toutes les banques sont par nature instables depuis qu'il y avait eu le "run" sur la 5ième banque britannique faillitaire, la Northern Rock. Conformément à un système appelé "réserves bancaires fractionnaires", les banques sont autorisées à prêter plusieurs fois le montant qu'elles ont en dépôt, parce qu'il est supposé que tous les déposants ne sont pas censé réclamer en même temps leurs dépôts. En contrepartie les banques commerciales sont obligées de garder avec la banque centrale un noyau de réserves (exemple: 1 euro pour 4 euros prêtés). Si vous déposez 100 euros, la banque peut prêter 80 euros pour un emprunteur qui achète une automobile. Le constructeur automobile dépose lui-même 80 euros à sa banque qui peut prêter 64 euros, etc... C'est ainsi que sont créés au maximum 360 nouveaux euros. Comme les banques inventent toujours des manières de plus en plus sophistiquées d'encourager à emprunter et comme les taux d'intérêts avaient été maintenus à un niveau historiquement bas, ce mouvement avait dépecé les actifs (ou les emprunts devant être remboursées) à la bulle mondiale de 39 trillions de $ détenus par l'ensemble des banques commerciales selon la Banque des Règlements Internationaux (BRI ou définition Wiki).

4] Le système bancaire fantôme: le système de régulation bancaire a été sévèrement critiqué lors du crash, mais les règlements gouvernant les activités de prêts des banques commerciales étaient strictes en comparaison au système bancaire fantôme. Ce système fantôme avait été mené par les banques d'investissement, les fonds de spéculation (hedge funds), les trader funds et des canaux de plus en plus exotiques destinés à échapper aux limites qui leur permettent de prêter de plus en plus tout en obtenant de plus en plus un bénéfice immédiat. L'instrument le plus répandu est le produit dérivé d'une créance, la titrisation, qui s'est développé pour réduire à l'état de nain la valeur de la dette sur laquelle elle est adossée. C'est ainsi que ce ballonnement s'est élevé à 62 trillions de $ selon la ISDA (International Swaps and Derivatives Association). Les CDS (Credit Default Swaps) et les Collateralised Debt Obligations (CDO) avaient permis en apparence aux prêteurs de s'assurer tout autant eux-mêmes contre les risques de chaque emprunter qui pourrait faillir, que de prêter des montants encore plus importants de manière sûre. Nous ne sommes plus qu'à quelques semaines de l'éclatement de cette bulle des CDS et des CDO. La valeur théorique de 863 trillions de $ de cette ingénierie financière a conduit la finance dans un monde de phantasme. Cette valeur dépasse de plusieurs fois le PIB de la planète.

5] La grande bulle des actifs (actions, immobiliers, titres, CDS, CDO: l'argent facile avait fait gonfler une série de bulles gigantesques dans le prix d'actifs clefs comme l'immobilier. Ces bulles sont entrain de s'effondrer avec une extrêmes violence. Il est quasi illusoire d'évaluer la valeur du monde, mais les économistes ont déterminé une valeur de 115 trillions qui équivaut à la valeur des économies développées en 2002 incluant l'immobilier, les placements spéculatifs en action et les obligations. Dans le boom précédent, la valeur globale des actions avait atteint un pic de 51 trillions de $. La bulle de tous les assets (actifs) des économies développées avait atteint un pic de 290 trillions, alors que le PIB de ces économies était de 55 trillions. Depuis lors le prix de l'immobilier s'était effondré d'1/5 et la valeur globale des actions n'est plus que de 81% de sa valeur d'avant l'éclatement de la crise. Le prix de ces assets est plus sensible que d'autres parce que les conditions précédentes d'accès facile au crédit signifiaient que le consommateur était plus capable d'emprunter de l'argent en hypothéquant la valeur de son bien immobilier ou de son porte-feuille d'actions, et il dépensait alors plus d'argent. Celui qui se sent plus riche, dépense plus.

6] Une pyramide instable?: vue du bas vers le haut, l'explosion de la dette et du prix des assets paraît instable et excessivement lourde vers le haut. Elle est similaire à une pyramide, ou à "Ponzi", ce schéma pratiqué par Bernard Madoff: tous les acteurs ont cru tout le temps à l'inexorable croissance de l'économie, et l'augmentation du niveau des dettes était durable. A l'extinction de la musique, tout le système se mit à chanceler.







7] Pourquoi les bail outs sont sans effets (recapitalisations, nationalisations, bad banks): En ayant comme objectif le sauvetage (bail en anglais) et la restauration de la stabilité, l'injection publique de liquidités a eu quelques effets, mais leur somme est maigre comparativement au problème. La valeur totale du BIG BANG BANK RESCUE, de ces aides d'État au système bancaire - que ce soit au travers de dépenses directes ou de garanties - est estimée à 1,9 trillion de $. Le prochaine étape consiste pour les banques centrale en un regonflement de la bulle en injectant de la nouvelle monnaie dans le système par la méthode du quantitative easing, la planche à liquidités.

Le Secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, du Gouvernement Obama vient d'admettre le 14 février 2009 que "dans le système financier américain, 40% des crédits à la consommation avaient été rendus possibles parce que des personnes achètent des emprunts, les mettent ensemble et les revendent. Parce que cette source vitale de crédit s'est gelée, aucun plan ne connaitra le succès tant qu'il n'aidera pas à relancer le marché des titrisations des créances pour des emprunts sains contractés pour la consommation ou pour les affaires des PME comme de grands groupes". 40% est un chiffre exorbitant. Près de la moitié des crédits proviennent de la titrisation. Vous avez bien lu, Geithner souhaite simplement lancer la prochaine bulle des crédits et du Système de risques. Il rejoint en ce sens Alan Greenspan qui avait entretenu le crédit avec sa politique d'argent facile et à l'aide de deux entreprises de crédit hypothécaire parabubliques, la Fannie Mae et la Freddie Mac.

8] La vélocité de la monnaie, mv = pq: Si les banquiers sont entrain de dépoussiérer leurs manuels d'économie, une équation est entrain de jouir d'une renaissance parmi eux qui essayent de comprendre la raison de la puissance du credit crunch, la raréfaction des liquidités (les banques ne prêtent plus ni entre elles, ni aux particuliers ou aux entreprises). La théorie quantitative de la monnaie peut s'exprimer simplement en quatre lettres qui permettent d'expliquer une grande partie de ce qui se passe actuellement dans le monde: m, v, p et q.

La théorie quantitative de la monnaie est nécessairement fondée sur un contexte que l'on nommera "présupposés", c'est-à-dire que si le contexte décrit dedans n'est pas vérifié, la théorie ne marchera pas de la manière décrite.

  1. C'est la variation de la masse monétaire qui provoque la variation des prix nominaux, donc le contrôle de la masse monétaire permet de contrôler l'inflation. (C'est pourquoi je vous ai écrit il y a quelques semaines que tous ces Plans dit de Sauvetage, de Restitution de la confiance, TARP (Trouble Assets Relief Programme) et Plan-s européen-s avec leurs "Boîtes à outils" vont mener directement à une hyperinflation, c'est à dire à Weimar 2. L'offre de monnaie est exogène.)
  2. Les agents économiques sont rationnels. Ils ne sont pas victimes de l'illusion monétaire, c'est à dire qu'il sont parfaitement conscients des prix relatifs (prix d'un bien par rapport à un autre) et ne regardent pas les prix nominaux (prix noté sur l'étiquette).
Si on travaille dans le long terme, on rajoutera que:
  1. Les prix nominaux sont parfaitement flexibles, à la hausse comme à la baisse.
  2. La production effective est égale à la production de plein emploi (la production ne peut pas être supérieure).

La première formulation de la théorie quantitative de la monnaie remonte au travaux Jean Bodin en 1568. Ses travaux portaient sur les effets inflationnistes de l'arrivée de l'or en provenance du Nouveau Monde.

Les classiques ont formalisé la théorie quantitative suivante: M * V = P * Q

Q est la production d'une économie pendant une période donnée,
P est le niveau des prix,
donc P * Q représente la quantité d'argent échangée.
M est la quantité de monnaie en circulation dans une économie pendant cette même période.
V est la vitesse de circulation de la monnaie, c'est à dire le nombre de fois qu'une même unité de monnaie permet de régler des transactions pendant la période considérée.

Pendant le boom, les inventions de nouveaux produits financiers dérivés ou titrisés ont accéléré le flux de monnaie au travers du système financier. 1 euro mis en circulation était réutilisé 360 fois en temps normaux sur le marché; dans le monde de la finance on disait que le long terme commence après 10 minutes. Maintenant que les banques cessent de prêter de l'argent entre elles (voir le taux Libor et Euribor qui sont l'indice de confiance interbancaire) et que les consommateurs nerveux cessent de consommer, la vélocité de la circulation de monnaie s'écroule. Et en ce moment justement la masse monétaire est gonflée par les banques centrales. Mais ce n'est pas suffisant pour prévenir en un premier temps l'effondrement des prix, de la production, du PIB et de l'économie mondiale. Nous sommes en ce moment dans un schéma en U, avec une décélération fracassante (hard landing), avec une situation de récession et de très grave crise sociale voire de climat insurrectionnel au bas du U, puis dans environ 4 ans à une hyper-accélération quand ces masses monétaires seront remises en mouvement dans l'économie. Cette hyper-accélération tendra vers l'hyper-inflation. 

Il faut se souvenir que les USA ont presque triplé la masse monétaire pendant l'année 2008, alors qu'elle avait simplement augmenté sur les 200 dernières années précédentes. Le 1er tableau à gauche vient d'être publié par la Fed', la Banque Centrale américaine et par le site DollarDaze, et montre la masse monétaire américaine jusqu'au 12février 2009; le 2ème tableau ci-dessous à droite montre l'évolution de la masse monétaire américaine de 1914 à 2008. De 2000 à 2008 la masse monétaire de l'Eurozone a augmenté de 91%, et celle du Royaume-Uni de 136%.

Pour le Royaume-Uni aussi, la Golden Decade de la "croissance" de 1998 à 2008 était une aberration.

Les politiciens, les économistes, les ministres des finances, les gouverneurs des banques centrales sont populistes, administrent le faux médicament au faux malade en faisant en faux constat, celui du credit crunch, de la raréfaction des liquidités, qu'il faut compenser de manière la plus amorale qui soit, c'est à dire en plombant pour des générations la dette publique, en faisant racheter par le Trésor Public des trillions de créances toxiques détenues par les banques suite à leurs spéculations compulsives d'escrocs cupides et irresponsables à la Madoff. Plus tard, une fois que nous serons au fond de la récession, au fond du U, les mêmes acteurs vont payer les dettes publiques en les faisant fondre avec une hyper-inflation comme après les années 30, et les banques pourront continuer impunément leurs activités de bulle et leurs enrichissements compulsifs et maladifs. Car l'objectif de tous les économistes est la croissance vaille que vaille, aucune réflexion n'est faite sur une croissance qualifiée, voire une "décroissance conviviale", une croissance durable ou un green new deal.

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Voir aussi en ligne ma série d'articles: Bretton Woods 2, Green New Deal

Commentaires

1. Le 31. mars 2009, par Peretz

La loi des systèmes implique ces effets secondaires. La création de monnaie enfle de façon hyperbolique parce qu'auncun frein n'a été prévu par nos apprentis sorciers du libéralisme. D'où effectivement l'éclatement de la bulle tôt ou tard. Trop de pression. Le plus grave est que cette inflation était dissimulée dans le capital des banques, sans qu'elles ne le sachent vraiment : trop de banques, trop d'argent partout : il ny a pas de mystère. C'était prévisible et prévu par quelques économistes lucides. Quant aux européennes, gardez vos illusions. Encore une fois, quand un système est lancé, il est impossible de l'arrêter. Le système européen doit d'abord éclater, avant de renaître sous une autre forme plus réaliste.

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